Auteur : Jules Vernes.
Public : Tous.
Genre : Aventure.
Genre : Aventure.
Le roman raconte la course autour du monde d'un gentleman anglais, Phileas Fogg, qui a fait le pari d'y parvenir en 80 jours. Il est accompagné par Jean Passepartout, son serviteur français.
L'ensemble du roman est un habile mélange entre récit de voyage et données
scientifiques comme celle utilisée pour le rebondissement de la chute du roman.
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Mon avis :
Ce livre est un grand classique
parmi les romans d’aventures. J’avais étudié ce roman en primaire, sans
vraiment m’y intéresser. C’est bien plus tard, lors d’une deuxième lecture que
j’ai compris pourquoi. Concrètement, je trouve ce roman très moyen.
C’est l’histoire d’un riche
anglais qui parcourt le monde en 80 jours à la suite d’un pari. Voilà. Le pitch
est très simple. Peut-être trop. Les enjeux de l’histoire sont sans grand
intérêt. Mais admettons, ce n’est pas l’élément le plus discutable.
"Ce Philéas Fogg était-il riche ? Incontestablement.
Mais comment il avait fait fortune, c’est ce que les mieux informés ne
pouvaient dire,
Et M. Fogg était le dernier auquel il convînt de s’adresser pour
l’apprendre."
Les personnages manquent
clairement d’authenticité. Le duo Philéas Fogg/ Jean Passepartout m’a sans
cesse rappelé le duo Sherlock Holmes/ John Watson. Quant aux autres
personnages, Aouda et Fix, on a l’impression qu’ils sont là pour la figuration.
Aouda ne dit presque rien et on ne sait jamais rien de ce qu’elle pense, ce n’est
qu’une belle plante en gros. Fix n’a, lui, qu’une idée en tête, mettre le
grappin sur Fogg. Il est déterminé, mais ne réfléchit pas plus.
Les seuls bons points du roman
sont sa capacité à dépayser le lecteur à travers le voyage de Fogg, et les
illustrations qui parsèment le roman. Mais cela ne m’a pas empêché d’en être
lassé. Les descriptions sont belles mais très longues. l'écriture est cela dit magnifique, digne des grands écrivains.
J’attendais beaucoup de mon
premier Jules Vernes et je ressors de cette relecture encore plus déçu que pour
la première. Toutefois, pour son petit nombre de pages, on peut dire que c’est
passable.