dimanche 2 novembre 2014

La Chute d'Atlantis (The Fall of Atlantis)



Auteur : Marion Zimmer Bradley.
Public : tous.
Genre : Fantasy.

Atlantis, le royaume de la mer, est régi par un système de castes, dans lequel chacun trouve sa place. La belle Domaris, fille aînée du grand prêtre Talkannon, a choisi de devenir une " initiée " : sous la férule du sage Rajasta, prêtre de la Lumière, elle devra donc apprendre les arcanes de la magie pour le bien de tous. La fougueuse Déoris, sa cadette, s'apprête à suivre la même voie. Mais l'arrivée du prince atlante Micon, mutilé par les tuniques noires -des prêtres qui pratiquent la sorcellerie, contrairement au code d'Atlantis-, va totalement bouleverser leur existence. Domaris va s'éprendre de Micon ; quant à Déoris, elle va se laisser séduire par l'adepte Rivéda, qui hésite entre la lumière et les ténèbres et que seul l'amour pourrait sauver. Dans le cycle éternel des réincarnations, ce sont leurs vies futures qui vont se décider. Le sort de leur patrie, le royaume marin d'Atlantis, en dépend aussi. Peut-être même le sort de l'humanité.

Mon avis :
C'est ma première lecture de M Z Bradley, je dois dire que j'ai été surpris. Je connaissais cette auteur de réputation. M Z Bradley à une grande influence en fantasy comme en science-fiction, et dont beaucoup d'écrivains modernes semblent s'inspirer. Elle est connue pour ses histoires féministes et aux grandes idées de destinée, où les personnages féminins ont une place primordiale ; et reconnue surtout pour ses deux grandes sagas phares, Ténébreuse (Darkover) et son fameux Cycle d'Avalon, débuté par le roman The Mists of Avalon (en France, Les Dames du lac et Les brumes d'Avalon) qui donnait une autre version des légendes Arthuriennes selon le point de vue des femmes (Guenièvre et Morgane pour ne citer qu'elles). C'est un an après que The Mists of Avalon donnera naissance à un cycle, s’étendant sur sept romans (dont la plupart ont bénéficié du travail de Diana L. Paxson) La chute d'Atlantis est donc le premier roman de ce cycle écrit après The Mists of Avalon. Il faut savoir que l'ordre chronologique est différent de l'ordre de publication des ouvrages. Dans la chronologie de l'histoire, La Chute d'Atlantis est le premier ouvrage, et The Mists of Avalon, le dernier (le septième).


" Une dernière volée de marches conduisait à une vaste salle voûtée,
illuminée d'une lueur pâle, grise et dansante.
Déoris fit quelques pas timides dans ces catacombes
et s'immobilisa, pétrifiée. "

Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé La chute d'Atlantis. Mais il porte très mal son nom, car il n'est pas question de " chute " ici. On y suit le quotidien de deux héroïnes, deux sœurs, Domaris et Déoris, pendant une longue partie de leur vie, dans un monde de prêtres et de sorciers, de religion et toutes les contraintes sociales que cela implique. Le fonctionnement et les lois sont complexes et sévères. Les personnages et l'univers sont parfaitement bien traités. On lit cette histoire presque comme un conte philosophique et historique.
Il y a quand même quelques défauts. Le rythme est inégal et le roman souffre de quelques longueurs. J'ai trouvé que certains passages étaient inutiles. De même, si on s'attend à assister à l'effondrement de l'Atlandide, on déchante. Il n'y a pratiquement rien dessus. Il faut attendre la toute fin (le dernier chapitre) pour y voir un liens, mais c'est tout. D'après ce que j'ai compris, c'est raconté dans le roman suivant, Les ancêtres d'Avalon.
En dehors de ces détails, La chute d'Atlantis est une très belle histoire, je ne m’attendait pas à l'aimer autant.


samedi 27 septembre 2014

Les chroniques des Crépusculaires






Auteur : Mathieu Gaborit.
Public : tous.
Genre :  high fantasy.


Le baron de Rochronde n'est plus. Et, selon la coutume, son fils Agone doit lui succéder. Or, peu enclin à suivre les traces de son père, guerrier sanguinaire impitoyable, celui-ci se destine à une vie d'érudit itinérant. Agone accepte néanmoins la dernière requête du défunt : passer une semaine au collège occulte du Souffre-jour, où d'éminents maîtres d'armes et de magie initient aux arcanes de puissants pouvoirs. Là, il va découvrir le sens de sa destinée... Alors que grandissent menaces extérieures et conspirations fomentées par les adeptes du Cryptogramme-magicien, l'héritier de Rochronde, armé de sa fidèle rapière Pénombre et rompu aux plus redoutables arts magiques, saura-t-il trouver son salut et délivrer les Royaumes Crépusculaires qui sombrent dans la tourmente ?

Mon avis :
Je n'avais entendu/lu que des avis positifs sur cette trilogie, l'une des premières a avoir percé sur le marché de la fantasy francophone. Elle n'est donc plus toute jeune et a d'ailleurs été réédite plusieurs fois. Je l'ai lu assez tardivement. Et j'ai eu beaucoup de mal à en arriver au bout, faisant des pauses sans arrêt. Mon dieu ce que j'ai pu m'ennuyer à la lecture de ce roman (j'ai lu l'intégrale).
On a souvent dit que Gaborit savait créer des mondes originaux et complets, je dois dire que je ne comprend pas ces avis.
La trilogie à des défauts très larges.
L'univers d'abord, on peut lui reconnaitre un certain souffle, et de bonnes idées. En effet, ce monde baroque et féerique pourtant sombre fait penser à un conte Grimmien. Charmant, il avait tout pour plaire s'il n'avait pas été aussi peu exploité. En effet, le monde reste beaucoup trop au second plan, il est sous-traité. On ne voit de ce monde que ce qu'Agone voit. Un choix scénaristique intéressant, encore faut-il dans ce cas faire voyager le personnage, ce qui est bien le cas ici malheureusement seules de petites parties du monde sont montrées.
L'intrigue quand à elle, sans être formidable reste correcte, mais là encore tout est expédié rapidement, tout est placé dans le broyeur et mixé sans tri.
Mais le plus gros défaut du roman, c'est ses personnages et en particulier son personnage principal, Agone de Rochronde. Et le fait que l'histoire soit fixé sans arrêt sur lui n'arrange rien.



 " Cette solitude eut finalement quelque mérite. 
Je noyais mes scrupules dans la lecture des vieux manuscrits qui s'entassaient sur les étagères. 
La nuit un silence propice à l'étude."

 Les personnages secondaires sont très secondaires, j’entends par là qu'on les voit peu et que c'est à peine si on les remarque, même les antagonistes (surtout eux). Quand à ceux qui sont essentiels, Lerschewin, Amertine, Pénombre, ils sont tellement superficiels et sous-traités qu'il est quasiment impossible de bien s'y attacher. Mais c'est bien Agone le problème. En fait, si on s'attache à Agone, il est possible qu'on aime au moins 50 % du récit. Et dans le cas contraire, c'est ballot. Il est le centre du récit, le pilier. Son histoire personnelle est le récit. Il en est le narrateur. Comme je l'ai dit, c'est un choix qui en vaut un autre mais pour ça, il faut un personnage très charismatique et bien traité. Agone n'est PAS charismatique. On pourrait croire qu'il est sombre, mélancolique vu son passé. A mes yeux, ce n'est qu'une loque qui est fort pour parler et annoncer ce qu'il veut de but en blanc, mais qui ne fait que subir, subir, subir et finit par se résigner. Il est sans arrêt influencé par les autres. Sa personnalité, ses actes ne sont rien que le reflet des autres personnages. Bon à part ça, c'est quand même un héros de fantasy très cliché. Il me ferait presque penser à Fitz Chevalerie (ils ont un air de famille ? non ?). Bref, j'ai détesté ce personnage. Et donc, j'ai cherché ailleurs ce qui pouvait me plaire, mais comme il est trop présent, je n'ai pas trouvé.
Bien sûr, avec un peu de recul je reconnais qu'il y a quand même du bon. Lorgol par exemple, si Gaborit avait détaillé autant son monde, j'aurais pu accrocher d'avantage. Les systèmes de magie sont plutôt bien pensés aussi, mais ça ne m'a malheureusement pas suffit. Bref, je suis donc très mitigé pour cette lecture.





mercredi 5 février 2014

Le tour du monde en 80 jours.




Auteur : Jules Vernes.
Public : Tous.
Genre : Aventure.

Le roman raconte la course autour du monde d'un gentleman anglais, Phileas Fogg, qui a fait le pari d'y parvenir en 80 jours. Il est accompagné par Jean Passepartout, son serviteur français. L'ensemble du roman est un habile mélange entre récit de voyage et données scientifiques comme celle utilisée pour le rebondissement de la chute du roman.

Mon avis :
Ce livre est un grand classique parmi les romans d’aventures. J’avais étudié ce roman en primaire, sans vraiment m’y intéresser. C’est bien plus tard, lors d’une deuxième lecture que j’ai compris pourquoi. Concrètement, je trouve ce roman très moyen.
C’est l’histoire d’un riche anglais qui parcourt le monde en 80 jours à la suite d’un pari. Voilà. Le pitch est très simple. Peut-être trop. Les enjeux de l’histoire sont sans grand intérêt. Mais admettons, ce n’est pas l’élément le plus discutable.



"Ce Philéas Fogg était-il riche ? Incontestablement.
Mais comment il avait fait fortune, c’est ce que les mieux informés ne pouvaient dire,
Et M. Fogg était le dernier auquel il convînt de s’adresser pour l’apprendre."

Les personnages manquent clairement d’authenticité. Le duo Philéas Fogg/ Jean Passepartout m’a sans cesse rappelé le duo Sherlock Holmes/ John Watson. Quant aux autres personnages, Aouda et Fix, on a l’impression qu’ils sont là pour la figuration. Aouda ne dit presque rien et on ne sait jamais rien de ce qu’elle pense, ce n’est qu’une belle plante en gros. Fix n’a, lui, qu’une idée en tête, mettre le grappin sur Fogg. Il est déterminé, mais ne réfléchit pas plus.

Les seuls bons points du roman sont sa capacité à dépayser le lecteur à travers le voyage de Fogg, et les illustrations qui parsèment le roman. Mais cela ne m’a pas empêché d’en être lassé. Les descriptions sont belles mais très longues. l'écriture est cela dit magnifique, digne des grands écrivains.

J’attendais beaucoup de mon premier Jules Vernes et je ressors de cette relecture encore plus déçu que pour la première. Toutefois, pour son petit nombre de pages, on peut dire que c’est passable.







lundi 3 février 2014

Harry Potter et les reliques de la mort (Harry Potter and the Deathly Hallows)



Auteur : J.K Rowling
Public : Jeunesse
genre : Fantasy 


Cette année, Harry a dix-sept ans et ne retourne pas à Poudlard. Avec Ron et Hermione, il se consacre à la dernière mission confiée par Dumbledore. Mais le Seigneur des Ténèbres règne en maître. Traqués, les trois fidèles amis sont contraints à la clandestinité. D'épreuves en révélations, le courage, les choix et les sacrifices d'Harry seront déterminants dans la lutte contre les forces du Mal. Avec le dénouement de l'héroïque histoire de Harry Potter, J.K. Rowling signe un chef-d'œuvre d'une grande humanité et d'une maîtrise incomparable.


mon avis :
Et voilà le dernier tome de la saga des aventures du petit sorcier. Il en a fait du chemin depuis le jour ou un géant muni d'un étrange parapluie est venu tout lui révéler. Lorsque j'ai eu ce tome entre les mains, je me suis souvenu de tous les évènements importants de la vie d'Harry. Et je me suis rappelé tous les bons moments passés dans mon enfance à suivre ses aventures, et même de la première fois où j'ai entendu parler d'Harry Potter et de Poudlard. Comme j'aurais voulu retrouver un de ces moments qui m'ont émerveillé. Mais non. Ce dernier tome est bien différent. 


 

" Harry lut lentement ces mots, comme si c'était
sa seule et unique chance d'en comprendre le sens,
et prononça la citation à haute voix :
- Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort "

La première partie est une suite d’aventures, (ou de mésaventures) à travers lesquelles Harry, Ron et Hermione tentent de fuir Voldemort tout en remplissant la mission capitale transmise par Albus Dumbledore. L'amitié des trois compères sera beaucoup mise en péril, surtout à cause de Dumbledore. Ils seront souvent brisés, épuisés, toujours en proie au doute. Ce changement est du au premier fait qu'il ne sont plus à Poudlard. Harry, Ron et Hermione sont, pour ainsi dire lâchés dans la nature, et doivent affronter les difficultés comme jamais auparavant ils ne l'ont fait.
La seconde partie est le retour à Poudlard. C'est dans cette dernière partie qu'on obtient les dernières révélations, et quelles révélations ! Tout ce qu'on pensait avant est remis en question. Notamment sur les personnages de Dumbledore et Rogue, qui sont tels qu'on ne les a jamais imaginés durant la saga. On découvre en même temps que Harry toute la vérité. C'est aussi le tome où il y a le plus de morts. C'est simple : tous mes personnages préférés y passent. 
Poudlard lui même ne résiste pas à ce qui se déroule entre ses murs. 
C'est finalement un dernier tome qui répond à toutes les attentes, mais j'ai trouvé que la conclusion, particulièrement le dernier face à face entre Harry Potter et Lord Voldemort, laissait à désirer. La fin est vraiment vite faite, je trouve, c'est très dommage. Mais ça reste un tome fidèle à la saga qui est née dix ans plus tôt. les dix années qui ont vu le début de ce siècle, la littérature jeunesse et l'imaginaire, avaient, en la personne de Harry Potter, un digne représentant. Harry Potter est lancé pour être un classique de la littérature jeunesse. Nombreux sont ceux qui ont découvert la fantasy, voire la littérature avec Harry Potter. Même si la saga n'est plus d'actualité, Il ne faut pas oublier le petit sorcier qui, après avoir reçu une curieuse lettre, nous a fait vivre ses aventures. Et la magie perdure.






dimanche 2 février 2014

Harry Potter et le prince de sang-mélé (Harry Potter and the Half-blood Prince)



Auteur : J.K Rowling
Public : Jeunesse
genre : Fantasy 


Dans un monde de plus en plus inquiétant, Harry se prépare à retrouver Ron et Hermione. Bientôt, ce sera la rentrée à Poudlard, avec les autres étudiants de sixième année. Mais pourquoi le professeur Dumbledore vient-il en personne chercher Harry chez les Dursley ?

mon avis :
C'est, selon moi, le tome le plus riche en révélations. Des révélations que j'ai vraiment savouré, notamment sur Rogue, Lily Potter, Dumbledore et bien sûr, celui qui est à l'honneur dans ce tome, l'amoureux des serpents, Voldemort en personne. Je l'ai donc trouvé mieux que le précédent. Harry et Dumbledore doivent faire équipe, et ne sont pas trop de deux pour affronter les épreuves sur leur chemin. C'est un bon cocktail d'action et de suspens.




" Du sang jaillit alors du visage et de la poitrine de Malefoy
comme si une épée invisible l'avait tailladé.
Il vacilla et s'effondra sur le sol inondé
d'eau dans un grand bruit d'éclaboussures, sa baguette tombant de sa main inerte. "

Contrairement à Ron et Hermione, et même Harry, qui font un peu tâche avec leurs petits problèmes sentimentaux, Malefoy, c'est une vrai surprise, m'a bien plu dans ce tome. Ce personnage que je n'ai jamais vraiment trop aimé évolue bien, je trouve. La fin offre d'ailleurs son lot d'effets de surprise et de retournements de situations. Bref, j'ai aimé ce tome, même s'il n'est pas au niveau des quatre premiers.




mercredi 22 janvier 2014

Harry Potter et l’ordre du Phénix (Harry Potter and the order of the Phenix)



 Auteur : J.K Rowling
Public : Jeunesse
genre : Fantasy
 
A quinze ans, Harry s'apprête à entre en cinquième année à Poudlard. Et s'il est heureux de retrouver le monde des sorciers, il n'a jamais été aussi anxieux. L'adolescence, la perspective des examens importants en fin d'année et ces étranges cauchemars... Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour et, plus que jamais, Harry sent peser sur lui une terrible menace. Une menace que le ministère de la Magie ne semble pas prendre au sérieux, contrairement à Dumbledore. Poudlard devient alors le terrain d'une véritable lutte de pouvoir. La résistance s'organise autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours... 
 
Mon avis :
 La fin du quatrième marquait un tournant. Lord Voldemort est de retour, définitivement. Il est la première raison du changement d'atmosphère qui s'opère dans ce tome, le plus gros de toute la saga. Harry et les membres de l'Ordre bougent beaucoup, de nombreuses questions trouvent leurs réponses. De nombreux personnages font leur apparition comme Luna Lovegood, personnage très amusant, ou Frank et Alice Londubat, les parents de Neville.

 Luna Lovegood est un des personnages qui m'ont fait apprécier ce tome. Elle est tout simplement folle avec sa fascination pour les créatures imaginaires qui n'existent pas, même dans le monde imaginaire. Elle est d'une franchise à toute épreuve et a un caractère très pondéré.


" La jeune fille dégageait manifestement une aura de folie douce.
Peut être était-ce dû au fait qu'elle avait collé sa baguette magique sur 
son oreille gauche ou qu'elle portait un collier constituer de bouchons de Bièraubeurre,
ou encore qu'elle était en train de lire un magazine à l'envers. "

 Outre ce personnage, je dirais qu'on retrouve tout ce qui se fait de mieux dans l'Ordre. Dumbledore, Rogue, McGonnagall, Sirius, Lupin, Maugrey fol-oeil, les Weasley. Toutes les stars sont là. Il est très intéressant de voir Sirius et Rogue, les deux ennemis de toujours faire front commun. Enfin, ajoutez à cela toute l'ambiance de ce tome. Harry montera lui-même sa propre armée avec les élèves de Poudlard.
Mais ce tome rompt avec l’âge d’or de la saga. Les quatre premiers tomes offraient toujours quelque chose de nouveau. Le monde de la magie y était traité avec soin. Cette fois, il n’est plus question d’exploration ou de découverte. On se concentre d’avantage sur Voldemort et un nouvel ennemi, le ministère de la Magie. La saga perd un peu de son charme dans ce deuxième acte et le souffle qu’on ressentait depuis le premier tome commence à disparaitre. La faute à un scénario trop centré sur l’action et les personnages, plus que sur le monde de la magie lui-même. De plus, le roman est trop long, ce qui, inévitablement, lui vaut des passages moins intéressants que d’autres.




dimanche 19 janvier 2014

Harry Potter et la Coupe de feu ( Harry Potter and the Goblet of fire)




 Auteur : J.K Rowling
Public : Jeunesse
genre : Fantasy


Harry Potter a quatorze ans et il entre en quatrième année au collège de Poudlard. Une grande nouvelle attend Harry, Ron et Hermione à leur arrivée: la tenue d'un tournoi de magie exceptionnel entre les plus célèbres écoles de sorcellerie. Déjà, les délégations étrangères font leur entrée. Harry se réjouit... Trop vite. Il va se trouver plongé au cœur des événements les plus dramatiques qu'il ait jamais eu à affronter.

Mon avis :
 Celui-ci reprend à peu près le même mécanisme que les précédents tomes. Harry a quatorze ans et il est maintenant bien débrouillard. D'ailleurs, il va encore progresser en magie.
Il y a dans ce tome deux évènements importants. La coupe du monde de Quidditch (Irlande-Bulgarie) et le tournoi des trois sorciers.

A mes yeux, le Quidditch est un des éléments les plus funs de l'univers de HP. C’est un sport très bien détaillé par l'auteur, avec ses règles, ses outils, son histoire ses équipes importantes et ses joueurs célèbres. J'avais été largement déçu que le match passe complètement à la trappe dans le film. Avec une finale pareille en plus. J'avais complètement jubilé en le lisant dans le roman. Voilà pourquoi déjà j'ai moins aimé le film.


La Coupe de Feu rompt avec les enfantillages. Harry, Ron et Hermione sont des ados, avec leurs problèmes d'identités, leurs émotions à chaud et leurs peines de cœur. Et chacun doit cette fois affronter son propre ennemi. C’est certainement le tome qui a le plus de suspense. La coupe du monde de Quidditch apporte un plus, et on en apprend d’avantage encore sur les écoles de sorcelleries étrangères. Ensuite, même s'il m'a rappelé un peu le deuxième tome, son atmosphère est très lourde. Harry peut se faire tuer à tout moment. Tous les évènements qui défilent le dépassent et il doit en plus faire avec tout un tas d'évènements dont il perd le contrôle.



" Harry lut du coin de l’œil :
Séduisante blonde de quarante-trois ans, Rita Skeeter,
dont la plume acérée a dégonflé bien des réputations surfaites... "

Rita Skeeter est un personnage que j'aime bien, de par son coté opportuniste très assumé, son manque de pudeur et sa personnalité excentrique et inflexible. Mais on a aussi le retour de Dobby qui aspire cette fois à être libre. Et le meilleur de ce tome, est encore la fin. Une fin délicieuse. Mais il y a beaucoup de longueurs. Notamment dans les cours de divination, et ceux de soins aux créatures magiques, n'en déplaise à notre géant adoré. Et tous ces moments où Ron et Harry s'ignorent sont insupportables. J'ai trouvé le bal de noël particulièrement gnan gnan et même pas très comique. Heureusement que l'action et l'intrigue remontent le tout. Et il vaut le coup d'être lu rien que pour sa fin. Il ne faut surtout pas s'arrêter là, alors que la qualité d'HP en est à son plus haut point.